Dr. Michael Ackermann, 59-jährig (Bild), hat ursprünglich Geschichte und Volkwirtschaft studiert und in Geschichte promoviert. Die Informationstechnologie hat er bei IBM zuerst als System Engineer und später mit dem Aufbau des Schweizer Outsourcing-Geschäfts im Client-Server-Bereich verinnerlicht. 2012 hat er zusammen mit zwei Partnern das Beratungsunternehmen Metagon AG in Zürich gegründet. Metagon begleitet Unternehmen bei der Auswahl von Business Software und IT-Outsourcing-Dienstleistungen. Im Gespräch mit den «winVS-E-News» unterstreicht Michael Ackermann, dass man sich wegen der Coronakrise nicht von der Durchführung wichtiger IT-Projekte abhalten lassen soll.
Herr Dr. Ackermann, was ist und was macht die Metagon AG?
Dr. Michael Ackermann: Metagon ist ein unabhängiges Beratungsunternehmen, das sich auf die Abstimmung der Informationstechnologie IT auf das jeweilige Geschäft von Unternehmen und Organisationen spezialisiert hat. Mit sieben Mitarbeitenden und im Eigentum der drei Gründungspartner legen wir als «Boutique» Wert darauf, jedem Kunden bei jedem spezifischen Thema eine massgeschneiderte Beratung zu liefern.
Was für Unternehmen werden beraten?
Dr. Michael Ackermann: Wir beraten Unternehmen aller Art, öffentliche Verwaltungen Nichtregierungsorganisationen und Verbände in der Evaluation und meist auch als Projektleiter in der Einführung ihrer IT-Infrastruktur und von anspruchsvollen Softwarelösungen. Typische Anwendungen sind dabei Enterprise-Resource-Planning ERP, Customer-Relationship-Management CRM, Enterprise-Content-Management-Systeme ECM, Dokumentenmanagementsysteme DMS oder Branchen-Kernsysteme wie beispielsweise solche für Versicherungsbroker.
Weshalb kommen Unternehmen zu Ihnen?
Dr. Michael Ackermann: Eine typische mittelständische IT-Organisation evaluiert und realisiert alle paar Jahre ein grösseres IT-Projekt, sei es für Software oder für Infrastruktur. Wir führen jährlich viele Evaluationen und Einführungsprojekte durch. Dadurch haben wir die Expertise, um sicherzustellen, dass unsere Kunden die Lösung bekommen, die sie brauchen, und zwar zu einem kompetitiven Preis.
Welcher Nutzen entspringt Ihrer Beratung?
Dr. Michael Ackermann: Die Marktchancen werden gesteigert, die Effizienz erhöht, die Projekte sicherer und schneller eingeführt, die Kosten gesenkt. Wir können fast immer belegen, dass wir durch kompetitive Ausschreibungen und konsequentes Verhandeln für unsere Kunden mehr herausgeholt haben, als unsere Beratung kostete. Die Projektbegleitung lohnt sich also nicht nur qualitativ, sondern auch finanziell.
Was hat die laufende Coronakrise für Auswirkungen auf die Metagon?
Dr. Michael Ackermann: Wie alle Unternehmen waren wir zu Beginn der ersten Welle unsicher, was die Auswirkungen sein würden. Wir haben dann rasch gesehen, dass wir geschäftlich praktisch unbehelligt bleiben werden. Da wir für die Zusammenarbeit von Anfang an auf Cloudlösungen gesetzt haben, mussten wir keine neuen Vorkehrungen treffen. Wir haben auch keine Kurzarbeit anmelden müssen, im Gegenteil: Wir haben unser Team mit zwei jungen Mitarbeitenden verstärkt.
Was hat die Coronakrise für Auswirkungen auf die Art der Ihnen anvertrauten IT-Projekte, auf den Zeitablauf der Projekte und den Projekterfolg?
Dr. Michael Ackermann: Das ist das eigentlich Verrückte: Die Coronakrise hat sich auf unser Geschäft praktisch nicht ausgewirkt. Auch unsere Befürchtung, dass wir weniger neue Aufträge erhalten würden, weil der Direktkontakt als Vertriebsweg wegfällt, hat sich nicht bewahrheitet. Die laufenden Projekte konnten wir bisher alle nach Plan erfolgreich abschliessen. Denn die Coronakrise zeigt: IT-Projekte lassen sich virtuell genauso effizient durchführen wie Projekte mit ständigen physischen Kontakten. Das ist eine grosse Überraschung für uns. Voraussetzung dafür ist allerdings, dass man sich kennt und vertraut. Für das Aufsetzen eines neuen Projekts mit Mitarbeitenden, die sich noch nicht kennen, ist ein physisches Kennenlernen nach wie vor unabdingbar.
Auf was sollten Versicherungsbroker in dieser Zeit der Coronakrise bei geplanten IT-Projekten besonders achten?
Dr. Michael Ackermann: Es ist eine Tatsache: Die Gefahr von Missverständnissen bei virtuellen Meetings ist höher, weil man die Mimik und Gestik der Teilnehmenden auf dem Bildschirm weniger gut lesen kann. Deshalb gilt: Wenn etwas nicht ganz klar ist, ist eine klare Kommunikation mit entsprechenden Rückfragern in diesen Coronazeiten mit den vielen virtuellen Kontakten noch viel wichtiger als in normalen Zeiten. Kommt dazu: Alle Lösungen müssen zwingend so aufgesetzt werden, dass sie von den Mitarbeitenden jederzeit überall einfach und zuverlässig genutzt werden können.
Ihre Schlussbemerkungen an unsere Leserinnen und Leser?
Dr. Michael Ackermann: Passen Sie auf sich auf und lassen Sie sich nicht durch die besonderen Umstände der Coronakrise von der Durchführung wichtiger informationstechnologischer Projekte abhalten. Wenn Änderungen in der Informationstechnologie anstehen, dann macht es immer Sinn, die Sache mit einem erfahrenen Mitarbeitenden eines Beratungsunternehmen wie Metagon zu besprechen. Schon der Dialog kann helfen, ein Thema aus einem anderen Blickwinkel zu sehen. Solche Gespräche sind kostenlos und auch für uns sehr spannend.
Marco Keller, 40 ans (photo), est directeur des finances et de l’administration du groupe de courtiers en assurances ARISCO , à Baar. L’entreprise, née de la réunion de courtiers et de conseillers en 2011, qui emploie près de 50 collaborateurs et est implantée à Zoug, Lucerne, Zurich, Egg, Adligenswil et Herisau, introduit actuellement un nouveau système informatique. Le spécialiste en assurances et économiste d’entreprise diplômé de l’Institut d’économie de l’Université de Saint-Gall explique dans le deuxième entretien accordé à winVS-E-News les points auxquels les courtiers en assurances doivent faire particulièrement attention lors du déploiement d’un nouveau système informatique.
Marco Keller, quelles sont les principales étapes de votre processus de déploiement? Marco Keller: Après les phases approfondies d’analyse, de consolidation et de nettoyage, nous sommes actuellement dans la phase d’essai de la migration: la phase d’essai a commencé début février. Nous avons parallèlement préparé les formations, qui sont prévues pour mars et avril. Si tout se déroule comme prévu, nous passerons au déploiement en mai. Quelle est votre charge de travail en tant que responsable du projet de déploiement et qui vous assiste dans votre tâche? Marco Keller: Je consacre chaque semaine environ huit à dix heures à la gestion du projet de déploiement. De plus, je suis assisté efficacement par une équipe de projet interne. Il s’agit de collaborateurs «ayant des affinités avec l’informatique», qui connaissent très bien les systèmes actuels et les processus sur nos six sites. Ils font de précieuses suggestions pour le déploiement de «winVS next» et aident à nettoyer les données. Comment se déroule la collaboration et la répartition des rôles avec le fournisseur du logiciel? Marco Keller: Cette collaboration se déroule très bien jusqu’ici. Les points essentiels du projet ont été définis ensemble, puis traités de manière structurée. Des réunions de statut ont régulièrement lieu, au cours desquelles les questions actuelles sont discutées et la suite de la procédure définie. Je constate dans ce cadre que la flexibilité du logiciel et du partenaire, telle que promise dans la phase de l’offre, est chose réelle et vécue dans le projet. Cela nous permet de trouver des solutions constructives qui nous font avancer. Quels ont été jusqu’à présent les points sensibles et éventuellement les imprévus que vous avez rencontrés pendant le processus de déploiement? Marco Keller: Au stade préliminaire du projet, il était déjà prévisible que la réunion de quatre banques de données clients séparées induirait un travail considérable de nettoyage. Ce point s’est confirmé au cours du projet, mais il a été très bien soutenu et accompagné par le partenaire. Lors de mes projets de logiciels précédents, j’étais habitué au fait qu’on pouvait avoir accès au nouveau système à un stade précoce du projet et qu’on pouvait tester dessus certains thèmes. Avec winVS next, cela n’a pas été possible avant le premier essai de migration, du fait de l’architecture du logiciel. La phase d’essai me procure donc une grande joie car j’ai maintenant accès pour la première fois au nouveau système et aux données migrées. Sur la base de votre toute dernière expérience, de quoi faut-il tenir compte lors du déploiement d’un nouveau logiciel de Courtage? Marco Keller: L’introduction d’un nouveau logiciel s’accompagne de nombreuses questions à clarifier et décisions à prendre. Il est important de garder toujours à l’esprit les besoins des collaborateurs car ils devront travailler tous les jours avec le nouveau logiciel après le «going live». De plus, il faut toujours réussir à garder une vue d’ensemble des nombreux points importants. Nous y parvenons grâce au cahier des charges, que nous utilisons désormais, après la phase d’offre, avec rigueur pour le déploiement ainsi que pour les prochains essais. Il est aussi très important de toujours impliquer les personnes concernées. Une équipe de projet interne bénéficiant d’un vaste appui doit permettre de faire des personnes concernées des participants qui s’impliquent activement dans le déploiement. Cela augmente considérablement l’acceptation interne du nouveau système. Votre conseil final à nos lectrices et lecteurs? Marco Keller: Même si un tel projet logiciel pose quelques exigences en termes de ressources internes, cet investissement dans l’avenir en vaut la peine. Ceci vaut tout particulièrement à notre époque, où le thème de la numérisation des affaires – le mot clé étant ici «FinTech» – se retrouve de de plus en plus au centre des préoccupations d’un nombre croissant de responsables dans le secteur des assurances et du courtage. À propos du groupe ARISCO Le groupe ARISCO, sous l’enseigne de l’ARISCO Holding AG, à Baar, est né en 2011 de la réunion d’un groupe d’entreprises de courtage en assurances et de conseil, qui avaient déjà travaillé en étroite collaboration auparavant. Avec des implantations à Zoug, Lucerne, Zurich, Egg, Adligenswil et Herisau et près de 50 collaboratrices et collaborateurs, le groupe fait partie des plus gros courtiers en assurances indépendants à l’échelon national. Il dispose de contacts directs avec tous les principaux fournisseurs de prestations d’assurances sur le marché suisse. Il propose une offre de prestations globale dans les secteurs des assurances, de la prévoyance professionnelle et privée, de la gestion de patrimoine, du recours, du conseil juridique hors couverture d’assurance, de la gestion des absences et du case management. La majorité des dirigeants actifs dans l’entreprise viennent de l’Arisco Holding AG. Tous les collaborateurs ont la possibilité de participer à l’entreprise. L’actionnariat englobe actuellement 20 personnes. Seules cinq d’entre elles sont des personnes externes. Les filiales opérationnelles ARISCO Versicherungen AG, ARISCO Vorsorge AG, ARISCO Dienstleistungen AG et SEH Versicherungsbroker AG sont détenues à cent pour cent par la société mère.