Plus besoin de désenvelopper et scanner les factures
Depuis le 1er janvier 2016, les fournisseurs de la Confédération sont dans l’obligation d’envoyer des factures électroniques. L’échange sans papier permet de traiter les factures avec une plus grande efficacité. Par exemple, il n’est plus nécessaire de les désenvelopper et de les scanner, et les données de facturation peuvent être plus simplement intégrées dans le système comptable.
400 000 e-factures
Depuis la prise d’effet de cette obligation, la part des e-factures a pu être augmentée en continu de 14 pour cent en décembre 2014 à 57 pour cent en mai 2018. Cela correspond à environ 400 000 sur 700 000 factures par an au total. L’obligation ne concerne pas toutes les factures, les petits achats en sont exclus. De plus, toutes les factures adressées à l’administration fédérale ne proviennent pas d’une relation avec des fournisseurs.
Le code QR facilite le traitement de factures au format PDF
L’administration fédérale entend augmenter encore la part des e-factures. De ce fait, elle propose à ses fournisseurs diverses possibilités d’envoi des e-factures. Depuis le 1er janvier 2018, les e-factures peuvent être aussi envoyées sans signature numérique. Cela simplifie considérablement l’établissement de factures électroniques pour les fournisseurs. Dès à présent, la Confédération accepte également l’envoi électronique de factures au format PDF. Le remplacement du bulletin de versement par un code QR sur le document de facturation, qui devrait entrer en vigueur en 2019, facilite encore le post-traitement automatique de factures au format PDF.
La Confédération entend maintenir son approche pragmatique
Comparativement à la Suisse, les pays voisins appliquent des règlementations plus strictes en matière de facturation électronique. Le Conseil fédéral tire toutefois un bilan positif de l’introduction de l’e-facture en Suisse et souhaite maintenir son approche pragmatique basée sur un partenariat sans amplifier les obligations y afférentes.
À partir de janvier 2019, la facture QR (Quick Response) remplacera les bulletins de versement orange et rouges actuellement utilisés. La nouvelle solution permet de maîtriser les défis avec efficacité par le biais de la digitalisation et de la régulation des opérations de paiement. Les banques, entreprises de logiciels et autres organismes intéressés développent des solutions adaptées aux différentes exigences des utilisateurs en vue d’une intégration simple de la facture QR dans les processus de facturation et de paiement. Lisez comment cette mutation décisive devra être maîtrisée.
Les entreprises devront avoir la mutation sous contrôle d’ici mi-2018
Les opérations de paiement suisses seront harmonisées sur la base de normes reconnues à l’international ISO 20022. L’ensemble du processus de paiement sera digitalisé et deviendra ainsi nettement plus performant et rentable pour tous les acteurs du marché. Les instituts financiers suisses finaliseront leur mutation d’ici fin 2017, les clients professionnels d’ici mi-2018 au plus tard. Au terme de la mutation, les émetteurs de factures pourront envoyer à dater de janvier 2019 les premières factures QR qui répondront intégralement aux exigences réglementaires liées à l’Ordonnance révisée sur le blanchiment d’argent.
Code QR pourvu de la croix suisse
La nouvelle facture QR contient le code QR pourvu d’une croix suisse en tant que critère de distinction. Le code QR contient toutes les informations nécessaires au paiement sous forme digitalisée et, avec les informations imprimées, constitue la partie paiement de la facture QR en format A6. La partie paiement avec code QR remplace les bulletins de versement actuels.
Nouveautés pour émetteurs de factures
Les principales nouveautés pour les émetteurs de factures sont les suivantes: • la facture QR peut être émise en ayant recours à des imprimantes courantes sur le marché étant donné que la partie paiement se présente désormais uniquement en noir et blanc. • La facture QR peut contenir des informations supplémentaires, par exemple l’identification de l’entreprise ou un numéro de facture pour le destinataire de la facture, qui permettent une synchronisation automatique avec le service de comptabilité. • Le code QR peut être inséré sur des affiches ou des prospectus, par exemple pour des dons, et être utilisé dès aujourd’hui dans le cadre de procédures existantes ou futures: l’e-facture et TWINT sont déjà en discussion.
Nouveautés pour destinataires de factures
Les principales nouveautés pour les destinataires de factures sont les suivantes: • la partie paiement de la facture QR est en noir et blanc et non plus en couleurs, ce qui permet d’obtenir un meilleur contraste également pour les personnes qui ont une vue déficiente. • Toutes les informations de paiement peuvent être saisies d’un seul clic, par exemple sur smartphone ou lecteur, et envoyées à la banque. La saisie manuelle ou l’ajout ultérieur d’informations n’ont plus lieu d’être. • Toutes les informations nécessaires au paiement sont incluses dans le code QR et imprimées sur la partie paiement, et peuvent être par conséquent lues sans support technique. • La facture QR est également à disposition pour des processus alternatifs tels que, par exemple, TWINT https://www.twint.ch ou l’e-facture si l’émetteur de la facture le propose.
Avec ou sans montant
De même que pour les bulletins de versement actuels, la facture QR peut être émise avec ou sans montant, entrée manuellement dans l’e-banking, envoyée sous forme imprimée à l’institut financier ou utilisée pour un versement au guichet postal.
L’introduction dans le temps
La facture QR pourra être introduite seulement lorsque les émetteurs de factures auront muté leurs systèmes d’ici mi-2018 sur la norme ISO 20022 dans toute la Suisse. Dans ce contexte, les fabricants de logiciels comptables ou de systèmes ERP (Enterprise-Resource-Planning) sont invités à proposer des solutions adéquates à leurs clients d’ici fin 2017. Les bulletins de versement actuels pourront encore être utilisés parallèlement aux factures QR durant une période transitoire aussi brève que possible. Cela donne aux émetteurs de factures la possibilité de procéder à la mutation à la date qui leur convient. Sachant que les émetteurs de factures pourront envoyer leurs premières factures QR à partir de janvier 2019, tous les acteurs du marché devront être techniquement en mesure d’utiliser des factures QR pour paiement et traitement ultérieur.
Plus d'information sur https://www.paymentstandards.ch/fr/home/splash.html.
La numérisation et la standardisation des principaux processus permettent au secteur suisse du courtage en assurances d’économiser du temps et de l’argent dans ses activités et d’éliminer les erreurs. Elles permettent de plus d’améliorer le Customer Relationship Management CRM (la gestion de la relation client). L’automatisation d’un nombre maximal de processus fait partie de l’avenir.
Pas de numérisation généralisée Sur le marché suisse des courtiers en assurances, la réalisation du travail se fait encore pour une grande part sur un «mode manuel» malgré les importants progrès réalisés dans le domaine de la numérisation: les données sont souvent saisies dans divers formats, des e-mails avec des fichiers PDF en pièces jointes sont envoyés de part et d’autre, les mêmes données sont stockées et sauvegardées de manière décentralisée à plusieurs endroits. Le courrier postal profite également du retard dans le processus de numérisation. Par conséquent: la numérisation permet au secteur suisse des courtiers en assurances d’économiser du temps et de l’argent dans ses activités et d’éliminer les erreurs. Cela permet aussi d’améliorer la qualité du suivi de la clientèle et la prise en compte des besoins des clients.
Numériser les principaux processus La communauté d’intérêts Business-to-Business (IG B2B) for Insurers + Brokers fondée en 2003 regroupe en Suisse et au Liechtenstein 22 assureurs, 954 courtiers, 17 fabricants de logiciels et 8 partenaires stratégiques. Dans le cadre d’une démarche partenariale, l’IG B2B souhaite créer des standards nationaux pour la numérisation des dix principaux processus suivants: le commissionnement, l’établissement des factures et des rappels, les offres, l’établissement des contrats, la gestion des contrats, la régularisation des contrats, les sinistres, le rendement des sinistres, les mandats, la communication et l’information. Six objectifs clairs ont été définis dans ce contexte:
1. Standardisation de l’échange des données avec des interfaces définies. 2. Création de processus opérationnels interactifs et pris en charge sur le plan des technologies de l’information. 3. Enregistrement des données là où elles sont générées; saisie unique et non multiple des données. 4. Automatisation des processus manuels et prévention des interruptions dans le flux électronique de données. 5. Implication des clients dans les processus électroniques. 6. Simplification du processus de connexion pour l’accès aux plateformes des courtiers des compagnies d’assurance
Le BrokerGate constitue un pas important vers la numérisation. Les personnes autorisées à se connecter accèdent par le biais de cette plateforme aux portails des courtiers des sociétés d’assurance.
Progrès dans le Customer Relationship Management Les progrès dans la numérisation et la standardisation des principaux processus du secteur du courtage en assurances permettent non seulement de réaliser des économies sur les coûts grâce à la suppression de tâches administratives, mais aussi d’automatiser les évaluations internes et externes des données clients. Pour le dire autrement: la standardisation est également une étape importante vers une automatisation accrue dans le secteur du Customer Relationship Management. L’automatisation permet de mieux encadrer les clients et de mieux cerner leurs besoins.
Vers la deuxième partie de la série: automatiser le Customer Relationship Management
Vers la troisième partie de la série: définir et automatiser les processus standards
Le Customer Relationship Management CRM est l’approche systématique pour la planification, la gestion et l’exécution de tous les processus avec les clients existants et potentiels. Le logiciel de courtage winVS next permet de définir et d’automatiser les processus standards dans les relations clients. L’objectif visé est notamment la fidélisation optimale des clients: l’acquisition de nouveaux clients coûte jusqu’à cinq fois plus que l’utilisation optimale du potentiel des clients existants. Le client occupe une position centrale Dans le Customer Relationship Management CRM, le client potentiel et en particulier le client déjà existant occupent une position centrale. L’objectif systématiquement poursuivi est de fidéliser chaque client à long terme. Le système doit reconnaître en continu les clients qui sont particulièrement rentables et ceux qui pourraient par exemple avoir besoin dans l’immédiat d’un entretien de conseil supplémentaire. winVS next s’appuie sur «Microsoft Dynamics CRM» Le logiciel de courtage winVS next permet d’automatiser sur mesure le Customer Relationship Management CRM du courtier en assurances. La solution CRM «Microsoft Dynamics CRM» éprouvée est utilisée dans ce cadre et travaille en parfaite compatibilité avec Office et donc avec Word, Outlook, Excel, PowerPoint et Access. Les fonctions CRM sont disponibles dans le navigateur Web ou sont directement et entièrement intégrées dans l’environnement Outlook. Définir les processus standards Chaque entreprise, chaque courtier en assurances est différent. Au début d’un Customer Relationship Management CRM prometteur, il s’agit donc de définir ses «propres» processus standards dans le domaine des relations clients. Cela comprend par exemple les processus allant du prospect à la signature du contrat, la saisie de toutes les données et événements avec chaque client, y compris les évaluations de clients, l’ensemble des informations et de la communication avec les clients potentiels et existants ainsi que les résultats relatifs à chaque client. Automatiser les processus standards pour réduire les coûts et gagner en efficacité Grâce à la fonctionnalité Customer Relationship Management CRM intégrée au logiciel de courtage winVS next, il est possible d’automatiser l’ensemble des processus de suivi des clients au sens d’un système informatique intégré et de rendre ceux-ci plus efficaces et plus rentables. L’optimisation systématique des processus de suivi, de la saisie, de l’analyse et de la répartition des données permet au courtier en assurances d’offrir un pack de prestations vraiment conçu sur mesure pour répondre aux besoins du client et d’encadrer chaque client le mieux possible.
Vers la première partie de la série: la standardisation, une étape importante vers l’automatisation
Chez les courtiers en assurances, le Customer Relationship Management comprend toutes les activités associées aux relations avec les clients existants et potentiels. Ceux qui réfléchissent systématiquement et aménagent de manière optimale les processus impliqués dans ce contexte, augmentent leur force d’impact sur le marché. La clé d’un tel succès est l’automatisation intelligente et sur mesure des processus. Augmenter la satisfaction de la clientèle, renforcer la fidélité des clients, épuiser le potentiel clients La meilleure gestion de la relation client possible (CRM) permet d’augmenter la satisfaction de la clientèle, de renforcer la fidélité des clients et d’épuiser le potentiel clients. Les systèmes CRM s’appuient toujours sur une approche à la fois analytique et opérationnelle. Dans la partie analytique, toutes les données relatives aux clients existants et potentiels sont systématiquement regroupées, structurées, documentées et gérées. Cette partie permet par exemple de mettre à jour le comportement et les préférences d’un client ou les coûts qu’il a générés. Est désignée par «CRM opérationnel» l’utilisation ciblée des données provenant du «CRM analytique» lors du contact avec les clients existants et potentiels. Il permet en particulier d’identifier les relations avec un potentiel de création de valeur et de les développer en conséquence. Base pour les actions de vente et de marketing Un système CRM assiste de plus le courtier en assurances, sur la base d’analyses diverses des données saisies, dans l’identification des tendances du marché ainsi que dans la préparation d’actions de vente et de marketing ciblées. Dans le CRM, winVS next s’appuie sur «Microsoft Dynamics CRM» Le logiciel de courtage winVS next permet d’automatiser sur mesure la gestion de la relation client du courtier en assurances. La solution CRM «Microsoft Dynamics CRM» éprouvée est utilisée dans ce cadre et travaille en parfaite compatibilité avec Office et donc avec Word, Outlook, Excel, PowerPoint et Access. Les fonctions CRM sont disponibles dans le navigateur Web ou sont directement et entièrement intégrées dans l’environnement Outlook. Ce que l’automatisation du CRM permet L’introduction d’un système automatisé de gestion de la relation client implique pour le courtier en assurances les avantages suivants: • La gestion des mandats et des commandes est numérique et centralisée. • Les prospects et les opportunités de vente sont systématiquement saisis et peuvent être analysés et structurés. • Les données collectées et leurs multiples analyses permettent de planifier, d’aménager et de réaliser les activités de marketing et de vente de manière ciblée. • Sur le plan technique, tout se déroule sur une surface utilisateur intégrée avec automatisation simple du flux de tâches, informations de présence, possibilité de conférences Web et de chats, prise en charge de tous les terminaux mobiles, intégration dans l’installation téléphonique, développement et utilisation d’une banque de données des savoirs.
Vers la première partie de la série: la standardisation, une étape importante vers l’automatisation Vers la troisième partie de la série: définir et automatiser les processus standards
Les rentes des caisses de pension en chute libre
Tendance peu remarquée du grand public, les plus grandes caisses de pension de Suisse ont considérablement diminué leurs promesses de rente au cours des derniers mois. À partir de 2019, la caisse de pension de la Confédération PUBLICA appliquera par exemple un taux de conversion aux rentes de seulement 5,09 pour cent contre actuellement 5,65 pour cent lors d’un départ ordinaire à la retraite à l’âge de 65 ans. Cela signifie que ceux et celles qui ont économisé un appréciable actif de caisse de pension d’un million de francs durant leur vie professionnelle recevront une rente annuelle de caisse de pension de 50 900 francs. La caisse de pension du canton de Zurich BVK va encore plus loin: un taux de conversion de rente de 4,85 pour cent sera appliqué, ce qui donne une rente annuelle de seulement 48 500 francs pour un actif de caisse de pension d’un million de francs.
Hausse de l’espérance de vie et baisse des taux
La diminution des rentes des caisses de pension est principalement due à la hausse continue de l’espérance de vie et aux taux d’intérêts des placements sans risques durablement bas sur le marché des capitaux. Compte tenu de cette situation, il est devenu plus difficile pour les caisses de pension de respecter des promesses de rente. Les rentes sont donc revues constamment à la baisse afin de préserver l’équilibre financier.
Concept des trois piliers
Conformément à la Constitution suisse, le premier pilier de prévoyance – l’AVS –, le deuxième pilier de prévoyance – les caisses de pension – et le troisième pilier de prévoyance – la prévoyance privée libre qui donne droit à un allègement fiscal – doivent garantir leur niveau de vie habituel aux actifs qui prennent leur retraite. En dépit de toutes les querelles politiques, on peut s’attendre à ce que le niveau des prestations de l’AVS reste globalement stable sur le long terme. Toutefois, les rentes des caisses de pension diminuent inévitablement alors que le niveau des cotisations reste constant. C’est pourquoi il est demandé, avant tout aux jeunes actif qui souhaitent conserver leur niveau de vie habituel dans de lointaines années dans le cadre de leur objectif de prévoyance, d’augmenter volontairement leurs versements à la caisse de pension et, en particulier, d’accroître leur troisième pilier de prévoyance privé fiscalement privilégié.
Pour ces raisons, les jeunes actifs devraient catapulter la planification de leur prévoyance vieillesse, tout au long de leur vie, aux premiers rangs de la liste de leurs priorités. C’est ainsi seulement qu’ils pourront profiter, à un âge avancé, du même niveau de vie que celui dont ont bénéficié, à l’époque, leurs père et mère.
Marco Keller, 40 ans (photo), est directeur des finances et de l’administration du groupe de courtiers en assurances ARISCO , à Baar. L’entreprise, née de la réunion de courtiers et de conseillers en 2011, qui emploie près de 50 collaborateurs et est implantée à Zoug, Lucerne, Zurich, Egg, Adligenswil et Herisau, introduit actuellement un nouveau système informatique. Le spécialiste en assurances et économiste d’entreprise diplômé de l’Institut d’économie de l’Université de Saint-Gall explique dans le deuxième entretien accordé à winVS-E-News les points auxquels les courtiers en assurances doivent faire particulièrement attention lors du déploiement d’un nouveau système informatique.
Marco Keller, quelles sont les principales étapes de votre processus de déploiement? Marco Keller: Après les phases approfondies d’analyse, de consolidation et de nettoyage, nous sommes actuellement dans la phase d’essai de la migration: la phase d’essai a commencé début février. Nous avons parallèlement préparé les formations, qui sont prévues pour mars et avril. Si tout se déroule comme prévu, nous passerons au déploiement en mai. Quelle est votre charge de travail en tant que responsable du projet de déploiement et qui vous assiste dans votre tâche? Marco Keller: Je consacre chaque semaine environ huit à dix heures à la gestion du projet de déploiement. De plus, je suis assisté efficacement par une équipe de projet interne. Il s’agit de collaborateurs «ayant des affinités avec l’informatique», qui connaissent très bien les systèmes actuels et les processus sur nos six sites. Ils font de précieuses suggestions pour le déploiement de «winVS next» et aident à nettoyer les données. Comment se déroule la collaboration et la répartition des rôles avec le fournisseur du logiciel? Marco Keller: Cette collaboration se déroule très bien jusqu’ici. Les points essentiels du projet ont été définis ensemble, puis traités de manière structurée. Des réunions de statut ont régulièrement lieu, au cours desquelles les questions actuelles sont discutées et la suite de la procédure définie. Je constate dans ce cadre que la flexibilité du logiciel et du partenaire, telle que promise dans la phase de l’offre, est chose réelle et vécue dans le projet. Cela nous permet de trouver des solutions constructives qui nous font avancer. Quels ont été jusqu’à présent les points sensibles et éventuellement les imprévus que vous avez rencontrés pendant le processus de déploiement? Marco Keller: Au stade préliminaire du projet, il était déjà prévisible que la réunion de quatre banques de données clients séparées induirait un travail considérable de nettoyage. Ce point s’est confirmé au cours du projet, mais il a été très bien soutenu et accompagné par le partenaire. Lors de mes projets de logiciels précédents, j’étais habitué au fait qu’on pouvait avoir accès au nouveau système à un stade précoce du projet et qu’on pouvait tester dessus certains thèmes. Avec winVS next, cela n’a pas été possible avant le premier essai de migration, du fait de l’architecture du logiciel. La phase d’essai me procure donc une grande joie car j’ai maintenant accès pour la première fois au nouveau système et aux données migrées. Sur la base de votre toute dernière expérience, de quoi faut-il tenir compte lors du déploiement d’un nouveau logiciel de Courtage? Marco Keller: L’introduction d’un nouveau logiciel s’accompagne de nombreuses questions à clarifier et décisions à prendre. Il est important de garder toujours à l’esprit les besoins des collaborateurs car ils devront travailler tous les jours avec le nouveau logiciel après le «going live». De plus, il faut toujours réussir à garder une vue d’ensemble des nombreux points importants. Nous y parvenons grâce au cahier des charges, que nous utilisons désormais, après la phase d’offre, avec rigueur pour le déploiement ainsi que pour les prochains essais. Il est aussi très important de toujours impliquer les personnes concernées. Une équipe de projet interne bénéficiant d’un vaste appui doit permettre de faire des personnes concernées des participants qui s’impliquent activement dans le déploiement. Cela augmente considérablement l’acceptation interne du nouveau système. Votre conseil final à nos lectrices et lecteurs? Marco Keller: Même si un tel projet logiciel pose quelques exigences en termes de ressources internes, cet investissement dans l’avenir en vaut la peine. Ceci vaut tout particulièrement à notre époque, où le thème de la numérisation des affaires – le mot clé étant ici «FinTech» – se retrouve de de plus en plus au centre des préoccupations d’un nombre croissant de responsables dans le secteur des assurances et du courtage. À propos du groupe ARISCO Le groupe ARISCO, sous l’enseigne de l’ARISCO Holding AG, à Baar, est né en 2011 de la réunion d’un groupe d’entreprises de courtage en assurances et de conseil, qui avaient déjà travaillé en étroite collaboration auparavant. Avec des implantations à Zoug, Lucerne, Zurich, Egg, Adligenswil et Herisau et près de 50 collaboratrices et collaborateurs, le groupe fait partie des plus gros courtiers en assurances indépendants à l’échelon national. Il dispose de contacts directs avec tous les principaux fournisseurs de prestations d’assurances sur le marché suisse. Il propose une offre de prestations globale dans les secteurs des assurances, de la prévoyance professionnelle et privée, de la gestion de patrimoine, du recours, du conseil juridique hors couverture d’assurance, de la gestion des absences et du case management. La majorité des dirigeants actifs dans l’entreprise viennent de l’Arisco Holding AG. Tous les collaborateurs ont la possibilité de participer à l’entreprise. L’actionnariat englobe actuellement 20 personnes. Seules cinq d’entre elles sont des personnes externes. Les filiales opérationnelles ARISCO Versicherungen AG, ARISCO Vorsorge AG, ARISCO Dienstleistungen AG et SEH Versicherungsbroker AG sont détenues à cent pour cent par la société mère.