À partir de janvier 2019, la facture QR (Quick Response) remplacera les bulletins de versement orange et rouges actuellement utilisés. La nouvelle solution permet de maîtriser les défis avec efficacité par le biais de la digitalisation et de la régulation des opérations de paiement. Les banques, entreprises de logiciels et autres organismes intéressés développent des solutions adaptées aux différentes exigences des utilisateurs en vue d’une intégration simple de la facture QR dans les processus de facturation et de paiement. Lisez comment cette mutation décisive devra être maîtrisée.
Les entreprises devront avoir la mutation sous contrôle d’ici mi-2018
Les opérations de paiement suisses seront harmonisées sur la base de normes reconnues à l’international ISO 20022. L’ensemble du processus de paiement sera digitalisé et deviendra ainsi nettement plus performant et rentable pour tous les acteurs du marché. Les instituts financiers suisses finaliseront leur mutation d’ici fin 2017, les clients professionnels d’ici mi-2018 au plus tard. Au terme de la mutation, les émetteurs de factures pourront envoyer à dater de janvier 2019 les premières factures QR qui répondront intégralement aux exigences réglementaires liées à l’Ordonnance révisée sur le blanchiment d’argent.
Code QR pourvu de la croix suisse
La nouvelle facture QR contient le code QR pourvu d’une croix suisse en tant que critère de distinction. Le code QR contient toutes les informations nécessaires au paiement sous forme digitalisée et, avec les informations imprimées, constitue la partie paiement de la facture QR en format A6. La partie paiement avec code QR remplace les bulletins de versement actuels.
Nouveautés pour émetteurs de factures
Les principales nouveautés pour les émetteurs de factures sont les suivantes: • la facture QR peut être émise en ayant recours à des imprimantes courantes sur le marché étant donné que la partie paiement se présente désormais uniquement en noir et blanc. • La facture QR peut contenir des informations supplémentaires, par exemple l’identification de l’entreprise ou un numéro de facture pour le destinataire de la facture, qui permettent une synchronisation automatique avec le service de comptabilité. • Le code QR peut être inséré sur des affiches ou des prospectus, par exemple pour des dons, et être utilisé dès aujourd’hui dans le cadre de procédures existantes ou futures: l’e-facture et TWINT sont déjà en discussion.
Nouveautés pour destinataires de factures
Les principales nouveautés pour les destinataires de factures sont les suivantes: • la partie paiement de la facture QR est en noir et blanc et non plus en couleurs, ce qui permet d’obtenir un meilleur contraste également pour les personnes qui ont une vue déficiente. • Toutes les informations de paiement peuvent être saisies d’un seul clic, par exemple sur smartphone ou lecteur, et envoyées à la banque. La saisie manuelle ou l’ajout ultérieur d’informations n’ont plus lieu d’être. • Toutes les informations nécessaires au paiement sont incluses dans le code QR et imprimées sur la partie paiement, et peuvent être par conséquent lues sans support technique. • La facture QR est également à disposition pour des processus alternatifs tels que, par exemple, TWINT https://www.twint.ch ou l’e-facture si l’émetteur de la facture le propose.
Avec ou sans montant
De même que pour les bulletins de versement actuels, la facture QR peut être émise avec ou sans montant, entrée manuellement dans l’e-banking, envoyée sous forme imprimée à l’institut financier ou utilisée pour un versement au guichet postal.
L’introduction dans le temps
La facture QR pourra être introduite seulement lorsque les émetteurs de factures auront muté leurs systèmes d’ici mi-2018 sur la norme ISO 20022 dans toute la Suisse. Dans ce contexte, les fabricants de logiciels comptables ou de systèmes ERP (Enterprise-Resource-Planning) sont invités à proposer des solutions adéquates à leurs clients d’ici fin 2017. Les bulletins de versement actuels pourront encore être utilisés parallèlement aux factures QR durant une période transitoire aussi brève que possible. Cela donne aux émetteurs de factures la possibilité de procéder à la mutation à la date qui leur convient. Sachant que les émetteurs de factures pourront envoyer leurs premières factures QR à partir de janvier 2019, tous les acteurs du marché devront être techniquement en mesure d’utiliser des factures QR pour paiement et traitement ultérieur.
Plus d'information sur https://www.paymentstandards.ch/fr/home/splash.html.
Plus besoin de désenvelopper et scanner les factures
Depuis le 1er janvier 2016, les fournisseurs de la Confédération sont dans l’obligation d’envoyer des factures électroniques. L’échange sans papier permet de traiter les factures avec une plus grande efficacité. Par exemple, il n’est plus nécessaire de les désenvelopper et de les scanner, et les données de facturation peuvent être plus simplement intégrées dans le système comptable.
400 000 e-factures
Depuis la prise d’effet de cette obligation, la part des e-factures a pu être augmentée en continu de 14 pour cent en décembre 2014 à 57 pour cent en mai 2018. Cela correspond à environ 400 000 sur 700 000 factures par an au total. L’obligation ne concerne pas toutes les factures, les petits achats en sont exclus. De plus, toutes les factures adressées à l’administration fédérale ne proviennent pas d’une relation avec des fournisseurs.
Le code QR facilite le traitement de factures au format PDF
L’administration fédérale entend augmenter encore la part des e-factures. De ce fait, elle propose à ses fournisseurs diverses possibilités d’envoi des e-factures. Depuis le 1er janvier 2018, les e-factures peuvent être aussi envoyées sans signature numérique. Cela simplifie considérablement l’établissement de factures électroniques pour les fournisseurs. Dès à présent, la Confédération accepte également l’envoi électronique de factures au format PDF. Le remplacement du bulletin de versement par un code QR sur le document de facturation, qui devrait entrer en vigueur en 2019, facilite encore le post-traitement automatique de factures au format PDF.
La Confédération entend maintenir son approche pragmatique
Comparativement à la Suisse, les pays voisins appliquent des règlementations plus strictes en matière de facturation électronique. Le Conseil fédéral tire toutefois un bilan positif de l’introduction de l’e-facture en Suisse et souhaite maintenir son approche pragmatique basée sur un partenariat sans amplifier les obligations y afférentes.
L’harmonisation du trafic des paiements bat son plein en Suisse. Toutes les entreprises doivent avoir adapté leur logiciel comptable à la nouvelle norme ISO 20022 d’ici au 30 juin 2018. Au terme de cette mutation, les émetteurs de factures pourront, à partir de janvier 2019, commencer à envoyer des factures QR répondant pleinement aux exigences réglementaires liées à l’ordonnance révisée sur le blanchiment d’argent. Quelle est la marche à suivre?
Le projet «SEPA» en cours depuis 2012
En mars 2012, l’Union européenne (UE) lance le projet «Single Euro Payments Area – SEPA». L’objectif: uniformiser à l’échelle mondiale le trafic des paiements sans numéraire. Le «SEPA» s’inscrit dans le cadre de la nouvelle norme ISO 20022. Cette norme internationale pour l’échange électronique des données dans la branche financière entrera également en vigueur en Suisse en juillet 2018.
Tous concernés
L’harmonisation du trafic des paiements suivant la norme ISO 20022 concerne tout le monde: les établissements financiers, les entreprises et donc tous les courtiers en assurances, les clients. Les virements, prélèvements, notifications et reportings, mais aussi les bulletins de versement seront adaptés au nouveau système. Pour pouvoir travailler en conformité avec la nouvelle norme de paiement ISO 20022, les entreprises suisses sont donc tenues d’actualiser leurs processus et leurs logiciels jusqu’au 30 juin 2018 au plus tard.
Chances d’optimisation
Il est de l’intérêt des entreprises de toutes tailles de procéder sans attendre à la transition vers ISO 20022, car l’uniformisation des systèmes de paiement permet de prévenir les erreurs de saisie, les questions complémentaires et les rejets de la part des banques, et de réduire ainsi la charge administrative.
Collaborer avec les partenaires de la technologie de l’information (TI)
Pour pouvoir travailler en accord avec la nouvelle norme ISO-20022, toutes les entreprises doivent disposer d’un logiciel comptable qui la supporte ainsi que d’un matériel informatique actualisé. Si ce n’est pas encore le cas, il est indispensable d’œuvrer, avec les partenaires de la technologie de l’information (IT) et les responsables IT en interne, à y remédier rapidement.
Condition préalable à la facture QR
L’harmonisation du trafic des paiements conformément à la norme ISO 20022 implique en outre le passage à la facture QR. À partir de janvier 2019, les premières factures QR pourront être envoyées. Elles pourront être établies uniquement par des logiciels comptables ou des systèmes ERP (Enterprise-Resource-Planning) correspondant à la nouvelle norme ISO 20022. Les bulletins de versement actuels ne pourront continuer à être utilisés pour la facturation que pendant une période de transition.
Les rentes des caisses de pension en chute libre
Tendance peu remarquée du grand public, les plus grandes caisses de pension de Suisse ont considérablement diminué leurs promesses de rente au cours des derniers mois. À partir de 2019, la caisse de pension de la Confédération PUBLICA appliquera par exemple un taux de conversion aux rentes de seulement 5,09 pour cent contre actuellement 5,65 pour cent lors d’un départ ordinaire à la retraite à l’âge de 65 ans. Cela signifie que ceux et celles qui ont économisé un appréciable actif de caisse de pension d’un million de francs durant leur vie professionnelle recevront une rente annuelle de caisse de pension de 50 900 francs. La caisse de pension du canton de Zurich BVK va encore plus loin: un taux de conversion de rente de 4,85 pour cent sera appliqué, ce qui donne une rente annuelle de seulement 48 500 francs pour un actif de caisse de pension d’un million de francs.
Hausse de l’espérance de vie et baisse des taux
La diminution des rentes des caisses de pension est principalement due à la hausse continue de l’espérance de vie et aux taux d’intérêts des placements sans risques durablement bas sur le marché des capitaux. Compte tenu de cette situation, il est devenu plus difficile pour les caisses de pension de respecter des promesses de rente. Les rentes sont donc revues constamment à la baisse afin de préserver l’équilibre financier.
Concept des trois piliers
Conformément à la Constitution suisse, le premier pilier de prévoyance – l’AVS –, le deuxième pilier de prévoyance – les caisses de pension – et le troisième pilier de prévoyance – la prévoyance privée libre qui donne droit à un allègement fiscal – doivent garantir leur niveau de vie habituel aux actifs qui prennent leur retraite. En dépit de toutes les querelles politiques, on peut s’attendre à ce que le niveau des prestations de l’AVS reste globalement stable sur le long terme. Toutefois, les rentes des caisses de pension diminuent inévitablement alors que le niveau des cotisations reste constant. C’est pourquoi il est demandé, avant tout aux jeunes actif qui souhaitent conserver leur niveau de vie habituel dans de lointaines années dans le cadre de leur objectif de prévoyance, d’augmenter volontairement leurs versements à la caisse de pension et, en particulier, d’accroître leur troisième pilier de prévoyance privé fiscalement privilégié.
Pour ces raisons, les jeunes actifs devraient catapulter la planification de leur prévoyance vieillesse, tout au long de leur vie, aux premiers rangs de la liste de leurs priorités. C’est ainsi seulement qu’ils pourront profiter, à un âge avancé, du même niveau de vie que celui dont ont bénéficié, à l’époque, leurs père et mère.
Le logiciel de courtage «winVS next» permet d’automatiser sur mesure la gestion des relations clients du courtier en assurances. La solution CRM «Microsoft Dynamics CRM» éprouvée est utilisée dans ce cadre et fonctionne en parfaite compatibilité avec Office et donc avec Word, Outlook, Excel, PowerPoint et Access. Le produit propose bien plus qu’une simple solution Excel CRM.
Tâches analytiques et opérationnelles avec le CustomerRelationshipManagement CRM Chez les courtiers en assurances, le CustomerRelationshipManagement CRM comprend toutes les activités associées aux relations avec les clients actuels et potentiels. Il s’agit ici de tâches analytiques et opérationnelles. Dans la partie analytique du CRM, toutes les données relatives aux clients actuels et potentiels sont systématiquement regroupées, structurées, documentées, gérées et évaluées. Cette partie permet par exemple de mettre à jour le comportement et les préférences d’un client ou les coûts qu’il a générés. Pour cette partie analytique, des solutions Excel CRM simples sont proposées sur le marché: les données sont collectées, gérées et évaluées avec le programme de feuilles de calcul. Mais le logiciel moderne CustomerRelationshipManagement CRM dans le secteur du courtage en assurances doit proposer bien plus: avec le «CRM opérationnel», les données collectées dans le «CRM analytique» sont utilisées de manière ciblée lors des contacts avec des clients actuels et potentiels. Les relations avec un potentiel de création de valeur sont identifiées et développées. CustomerRelationshipManagement CRM automatisé De plus, le «CRM analytique» et le «CRM opérationnel» devraient se dérouler de manière fluide et automatisée. Et ce de manière à tenir compte des propriétés de chacun des courtiers en assurances. C’est la raison pour laquelle le logiciel de courtage «winVS next» permet d’automatiser sur mesure la gestion des relations clients du courtier en assurances. La solution CRM «Microsoft Dynamics CRM» éprouvée est utilisée dans ce cadre et fonctionne en parfaite compatibilité avec Office et donc avec Word, Outlook, Excel, PowerPoint et Access. Les fonctions CRM sont disponibles dans le navigateur web ou sont directement et entièrement intégrées dans l’environnement Outlook.
Ce que l’automatisation CRM rend possible Chez le courtier en assurances, l’introduction d’une solution CRM automatisée induit les avantages suivants:
Kai Kunze, 48 ans (photo), Master en droit de l’Université de Lausanne et titulaire du diplôme d’«Insurance Management» de l’Université de Saint-Gall, a créé la start-up FinTech «Lings» le 3 juillet 2017, au siège du FinTech-Inkubator F10, Zürich, sur mandat du groupe d’assurances Generali. En tant que CEO de la start-up, il présente en commun avec ses trois collègues à la direction de «Lings» une carrière réussie chez Generali comme cadres dirigeants et spécialistes en assurances. Dans un entretien avec les «winVS-E-News», Kai Kunze révèle pourquoi il a osé s’investir dans une start-up au futur incertain, et comment il voit l’avenir du secteur des assurances. Découvrez ses réponses à nos questions.
Kai Kunze, pourquoi avez-vous rejoint la start-up «Lings»? Kai Kunze: Je suis un assureur! Des sinistres au développement de produits, à la gestion des ventes et à la souscription, j’ai travaillé dans toutes les fonctions principales des assurances. J’y ai appris à quel point une bonne couverture d’assurance est importante. Malheureusement, les clients continuent comme par le passé de considérer leur assurance comme un mal nécessaire. Avec «Lings», j’ai la chance unique de redéfinir l’assurance. L’objectif est que nos clients aiment leur assurance! Comment «Lings» a-t-elle vu le jour? Kai Kunze: Les clients de Generali informent régulièrement leur assureur de ce qu’ils attendent de lui. Avec les systèmes de technologies de l’information (IT), processus et objectifs actuels, il est cependant très difficile d’introduire de véritables nouveautés. Un grand groupe d’assurance n’a pas l’état d’esprit pour simplement introduire sur le marché un «Minimal Viable Product» (MVP), un «produit à viabilité minimale», et pour poursuivre son développement avec les clients ou, en cas d’échec, repartir à zéro rapidement et à moindres frais. Cette situation initiale a conduit Generali à créer la start-up «Lings». Quel est le mandat confié à «Lings»? Kai Kunze: Le mandat de la direction de Generali était très simple et courageux: «Vous quittez vos emplois actuels, vous avez neuf mois pour développer quelque chose et vous ne devez produire aucun rapport dans l’intervalle.» «Lings» a donc débuté le 1er juillet 2017 avec une page blanche. Près de quatre mois plus tard, nous sommes arrivés sur le marché avec la première assurance suisse sur demande pour objets. La composition de notre start-up n’est pas comparable à celle de Generali, cependant la maison-mère peut apprendre beaucoup de nous, et en particulier de nos erreurs! Comment «Lings» est-elle financée? Kai Kunze: À ses débuts en juillet 2017, «Lings» a été dotée d’un budget vraiment confortable pour une start-up – mais qui se trouvait cependant comparable, en valeur arrondie, à mon dernier budget «Corporate» en tant que Head Underwriting. En raison de nos débuts réussis sur le marché, Generali nous a accordé un financement jusque fin 2018. Actuellement, nous nous penchons aussi sur la forme juridique. L’objectif est de devenir une filiale de Generali en 2018. On trouve sous le lien https://www.lings.ch une offre d’assurance pour matériel photographique: en quoi cette offre est-elle innovante? Kai Kunze: Chez nous, le client décide à quel moment il a besoin d’une couverture d’assurance. Il peut l’activer ou la désactiver n’importe quand sur son smartphone. La couverture d’assurance est complète et nous misons sur la transparence. Nos conditions générales elles-mêmes sont rédigées d’une manière si simple que nos clients les lisent vraiment. Et pour finir, nous n’avons pas de conflit d’objectifs avec nos clients, car nous prenons une part de frais fixe. Si nos primes encaissées sont plus élevées que la charge des sinistres, nous faisons don de l’excédent à une œuvre d’intérêt général. Nous ne gagnons donc rien à refuser des sinistres. Pourquoi commencer précisément avec des appareils photos? Kai Kunze: Oui, pourquoi précisément des appareils photo: il est important pour nous de comprendre les besoins de nos clients. Pour cela, nous nous présentons de manière très ciblée sur le marché. Comme Roger Schüeber, notre Chief Marketing Officer, est passionné de photographie, entrer dans la communauté des gens qui aiment photographier était un pas logique. Nous nous occupons maintenant de développer d’autres communautés. Nous allons bientôt élargir considérablement notre présence. Quelles sont les innovations prometteuses que «Lings» nous concocte en matière d’assurance? Kai Kunze: Nous avons une longue liste d’idées que nous aimerions bien mettre en œuvre. Mais nous ne le faisons que si cela a un sens pour nos clients. Au lieu de simplement nous pavaner avec nos idées sur le marché, nous parlons avec nos clients et définissons ensemble les priorités concernant les prochaines étapes. Dans cette optique, les prochains mois vont essentiellement viser l’amélioration de l’expérience client. De plus, nous devons maintenant investir aussi dans notre administration, car nous avons bien plus de clients que prévu. Quel sera l’impact des solutions FinTech dans le domaine des assurances sur les activités classiques des assurances? Kai Kunze: Dans le domaine de la technologie financière, ou en abrégé FinTech, il existe dans le secteur des assurances de nombreux développements très intéressants, mais aussi beaucoup de battage publicitaire et de solutions qui passent à côté des besoins des clients. La plupart des solutions FinTech occupent la niche de la relation client. Ceci parce que le secteur classique des assurances continue d’agir de manière trop compliquée et en gardant ses distances. Les solutions FinTech visent principalement un traitement plus rapide et mieux axé sur les clients. Ceci ne sera pas possible sans des ajustements essentiels et douloureux dans les organisations des assureurs. Les FinTechs ont donc une très bonne chance d’occuper une partie de la chaîne de valeur. Pour cette raison, il faudra poursuivre la spécialisation chez les courtiers et les intermédiaires. Les intermédiaires doivent impérativement réfléchir aux prestations qu’ils peuvent proposer aux clients et qui soient meilleures et plus efficaces qu’une application électronique ou un service de comparaison. Comment des solutions d’assurance FinTech peuvent-elles être combinées à des offres comme Airbnb? Kai Kunze: Voici ce que nous pouvons apprendre d’offres comme Airbnb, un marché de communauté pour la réservation et la mise en location d’hébergements privés: il faut rigoureusement s’orienter sur les besoins des clients. De plus, une location temporaire engendre aussi bien chez le loueur que chez le locataire le besoin passager correspondant pour une couverture d’assurance temporaire et facile à souscrire. Pourriez-vous également vous imaginer dans ce cas une assurance gratuite qui s’autofinance grâce à la publicité? Kai Kunze: Une assurance gratuite financée par la publicité va à l’encontre de tout ce que nous connaissons jusqu’à présent dans le secteur des assurances. J’ai comme une intuition qu’une assurance gratuite qui se finance par exemple par le biais de la publicité pourrait bientôt voir le jour. Actuellement, aucun assureur établi n’aurait de réponse à ce sujet. Comment vous représentez-vous le secteur des assurances du futur? Kai Kunze: Le besoin élémentaire de couverture d’assurance dans de nombreux domaines de la vie existera toujours. Je crois qu’il y aura à l’avenir de très nombreuses solutions simples à souscrire, liées à des événements précis et donc temporaires, par exemple: une couverture intégrale temporaire pour les vacances, pour un acte risqué, pour la location d’un objet ou une expédition par un moyen de transport. Un autre thème pour l’avenir est de déterminer si les nouvelles technologies, comme la «block chain», permettent de proposer des assurances sans assureurs. Cela est déjà possible pour les besoins de couverture simples et clairs, mais pas encore pour des événements plus complexes. Quelle est l’idée inspirante que vous souhaitez impérativement communiquer à nos lectrices et lecteurs en raison de votre expérience actuelle avec les solutions FinTech? Kai Kunze: Lorsque je compare mon travail dans une entreprise classique avec les expériences vécues dans une start-up, mon conseil à toutes les entreprises est le suivant: créez vos propres start-ups internes! Vous apprendrez et gagnerez tellement à le faire. Et d’une manière générale: parler moins, agir plus!
Le service DXP (Data Exchange Proxy) d'IG B2B pour les assureurs + courtiers est la base du traitement automatisé des données entre les courtiers et les assureurs. La question est de savoir comment un courtier d'assurance peut utiliser ce service. Nous livrons la réponse.
Automatiser les dix processus principaux de l'activité de courtage
Le service DXP (Data Exchange Proxy) du groupe d'intérêt IG B2B pour les assureurs + courtiers permet le traitement automatisé des dix processus clés de l'activité de courtage grâce à l'échange d'informations standardisées au format XML. Le service DXP agit en tant que centre de données central et fiable qui prend en charge l'identification et l'autorisation des parties sans stocker ou traiter les données elles-mêmes. Le service DXP constitue ainsi la base du traitement automatisé des données entre courtiers et assureurs. Les dix processus centraux de l’activité de courtage sont les suivants: communication et information, préparation de contrat, approvisionnement, mandat, réclamations, devis, factures et rappels, transfert des dommages, gestion de contrat et réglementation des contrats.
Conditions requises pour utiliser le service DXP (Data Exchange Proxy)
Un courtier d’assurance qui souhaite utiliser le service DXP (Data Exchange Proxy) du groupe d’intérêts IG B2B pour les assureurs + les courtiers doit répondre aux trois exigences suivantes:
Le logiciel de courtage «winVS next» répond aux exigences
Le logiciel de courtage "winVS next" répond à toutes les exigences pour l'utilisation du service DXP (Data Exchange Proxy) de la communauté d'intérêts IG B2B pour assureurs + courtiers. Le document PDF "Configurer DXP avec winVS next" montre comment configurer le service DXP avec "winVS next".